Mercredi 27 mai 2016 –  Maison Grand Site des Gorges du Gardon

La conférence que propose Gilles Larnac, président de PILE Poil permettra au public de se plonger dans l’univers méconnu de ce plus grand rongeur d’Europe.

Venez découvrirez en images les secrets du castor européen, espèce emblématique de nos cours d’eau gardois. Le Gard est un des rares sites en Europe où l’espèce n’a jamais disparu et c’est ici que pour la première fois l’espèce fût protégée il y a plus d’un siècle déjà !

Conférence  gratuite.

LE LIVRE

 « Le Castor, Petits secrets d’un patrimoine oublié»

Préface de Laurent Ballesta !

Gilles Larnac
Parution : 05/2013
Editeur : NPL Editeur
Code ISBN : 978-2-35414-095-3

Il y avait déjà des castors au pied du pont du Gard lors de sa construction, et bien longtemps encore auparavant. Car ils vivaient là, comme dans toute l’Europe, avant l’apparition de l’homme. Mais leur population n’a cessé de décroître depuis dix siècles, jusqu’à les faire oublier de nos contemporains. Grâce aux défenseurs de la nature, le processus est inversé et le castor européen, ce patrimoine naturel précieux et passionnant, semble définitivement sauvé. Ses étonnantes aptitudes de bûcheron, pouvant abattre des arbres d’une dizaine de mètres, et d’entrepreneur capable de construire barrages, huttes et terriers selon les nécessités du terrain et les aléas du climat, n’ont cessé de surprendre. Sa morphologie de gros rongeur aquatique à queue plate, son mode de vie de végétarien presque toujours nocturne, son comportement de conjoint fidèle et de parent attentif, suscitent également l’intérêt du naturaliste et la sympathie de tous. Gilles Larnac, qui étudie les castors depuis plus de quinze ans et les fait découvrir au public lors d’animations sur le terrain, révèle ici en photos, en informations et en anecdotes tous les secrets de cet animal attachant. Y compris son impact généralement favorable sur l’environnement et sa cohabitation parfois difficile avec l’homme.

L’AUTEUR :

Naturaliste de formation, Gilles Larnac est ingénieur territorial spécialisé dans la préservation de l’environnement et la conservation du patrimoine naturel. Président de l’association PILE Poil et membre de la Société française d’étude et de protection des mammifères, il étudie le castor depuis 15 ans, et a organisé plus de 200 animations pour le faire découvrir au public. Ce sont ses photos qui illustrent la plaquette et l’affiche de la manifestation nationale Le Printemps des castors 2013, et elles seront le support essentiel d’une exposition nationale sur l’animal.

Enfin, Gilles Larnac est le « fil rouge » de l’émission de France 3 « Des racines et des ailes – Du Gard à l’Ardècle » (diffusée en mai 2013 – 5 millions de téléspectateurs)

Nombre de pages : 152
Dimensions : 24.00 cm x 22.00 cm

Prix : 19.50 €

Pour le commander, nous contacter ici

Pendant les beaux jours de 2012, Emmanuel Roblin, réalisateur de l’émission des racines et des ailes « du Gard à l’Ardèche » et ses compères Arnaud Lavaleix et Philippe Moreau aux manettes du son et de l’image nous ont concocté une belle émission réunissant de nombreux sujets mettant en valeur le patrimoine de notre département gardois.

Le patrimoine historique et culturel est bien sur à l’affiche avec un sujet sur l’incontournable Pont du Gard, ainsi que sur la ville médiévale d’Uzès. L’art  ancestral du travail de la pierre sèche sera illustré par la construction d’une capitelle par Maurice Roustan et Didier Rieu.

Mais le patrimoine naturel est lui aussi mis à l’honneur, avec plusieurs sujets et la préservation du Vautour Percnoptère dans les Gorges du Gardon, ou des hérons arboricoles en Camargue gardoise avec Jérémiah Petit et Simon Baudoin comme guides pour nous faire découvrir le plus grand site de reproduction de ces oiseaux de France ainsi que d’autres merveilles de la Réserve Naturelle Régionale du Scamandre.

Mais le clou de la soirée est consacrée à la découverte des castors que notre association PILE Poil propose au grand public depuis plusieurs années, notamment grâce aux animations au bord du Gardon à Collias.

Lors de cette émission, vous pourrez ainsi suivre Gilles Larnac, président de l’association qui vous dévoilera quelques secrets sur cet animal en particulier et essayera de vous sensibiliser aux enjeux de la préservation de la biodiversité en général.

La diffusion du magazine « Des racines et des ailes » le mercredi 1^er Mai 2013 devrait plaire aux 4 millions de téléspectateurs fidèles  à l’émission (Sept d’or du meilleur magazine culturel en 2003).

Une nouvelle espèce de mammifère protégé par la loi : le Campagnol amphibie

Le Campagnol amphibie (Arvicola sapidus) vient d’être classé dans la catégorie des espèces protégées par la loi en France .

Cette décision publiée le 06/10/12 au Journal Officiel a été prise par l’arrêté du 15/09/12 cosigné par le MEDDE (Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie) et le MAAF (Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt), modifiant l’arrêté du 23/07/07 relatif aux mammifères terrestres protégés.

Le classement du Campagnol amphibie est une nouvelle importante qui intervient après plusieurs années d’études menées par la SFEPM et l’association Nature & Humanisme avec les spécialistes de cette espèce, constatant sa vulnérabilité. Autrefois cité comme étant très commun, le Campagnol amphibie parait avoir connu un déclin préoccupant dans les dernières décennies. Il est dorénavant interdit de détruire cet animal et son habitat.

Le Campagnol amphibie est un petit rongeur vivant sur les berges de certains étangs et cours d’eau. Mesurant une vingtaine de cm de long et doté d’un pelage brun très dense, il nage et plonge parfaitement. Sa discrétion, sa faible abondance et son absence d’impact sur les activités humaines font qu’il passe généralement inaperçu. Sa répartition mondiale est limitée à une partie de la péninsule ibérique et de la France, au sud-ouest d’une ligne reliant les Hautes-Alpes à la Somme.

Les principales menaces pesant sur le Campagnol amphibie sont la dégradation de son habitat (« entretien » trop intensif et artificialisation des bords de cours d’eau), la prolifération de certaines espèces introduites (Rat musqué, Rat surmulot, Vison d’Amérique), et enfin la destruction directe et involontaire lors de la lutte non sélective contre les espèces introduites.

Afin que la protection du Campagnol amphibie devienne effective, il est désormais indispensable que l’espèce soit prise en considération par les acteurs de la gestion des milieux naturels et agricoles, ainsi que par les piégeurs. Dorénavant le Campagnol amphibie devra être pris en compte dans tout projet d’aménagement concernant les milieux aquatiques continentaux et les zones humides.

Pour en savoir plus : http://www.sfepm.org/Campagnolamphibie.htm

Crédit photo : Julien et Clément PAPPALARDO

Une prise de position du PNC solidaire des éleveurs

Le président De Lescure avait déjà donné son avis. Vendredi 19 octobre 2012 au matin, il a été suivi par le conseil d’administration du PNC qui a affirmé sa solidarité avec les éleveurs du causse Méjean face aux dégâts subis par les troupeaux. Le loup est désormais déclaré incompatible avec les activités qui maintiennent la biodiversité exceptionnelle du Parc…

 « Considérant qu’il n’y aura pas de développement durable sur le territoire du Parc national des Cévennes sans agropastoralisme,

Considérant que les espèces, les habitats et les paysages qui constituent le premier fondement du classement du territoire en Parc national et de son inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco, dépendent en grande majorité des milieux ouverts et des zones pâturées,

Considérant que la gestion du loup relève totalement du niveau national,

Le Conseil d’administration du Parc national des Cévennes affirme sa solidarité avec les éleveurs du Parc national des Cévennes face aux dégâts subis par les troupeaux ces derniers mois et engage résolument l’établissement public dans la poursuite des actions de soutien à l’élevage pastoral,

Déclare aujourd’hui incompatible l’installation permanente du loup sur le territoire du parc avec les activités agropastorales indispensables à la biodiversité exceptionnelle des milieux ouverts,

Demande dans ce cadre à l’Etat de l’associer à la révision du Plan national Loup et de la législation nationale, pour la prise en compte de la spécificité du territoire, et notamment la définition de zones d’exclusion pour des régions d’élevage sédentaire et extensif de petits herbivores et la possibilité de réaliser des tirs en cœur du Parc national des Cévennes, zone de chasse autorisée. »

Etonnant de voir une position aussi radicale d’un organisme réputé compétent en connaissance et gestion de la biodiversité… d’autres spécialistes des mammifères d’Europe ne sont pas du même avis …

Pour en savoir plus : http://www.sfepm.org/pdf/ddpLoupSFEPM_dec2012.pdf